Inauguration du nouveau spectromètre de masse de l’IHU EVEREST

Le spectromètre de masse Maldi²-HiPlex va permettre d’explorer l’activité métabolique à l’échelle de la cellule. Ce bond technologique va faciliter les travaux de recherches pour développer de nouveaux traitements concernant les maladies du foie.

Il y avait comme un air de Noël dans les locaux de l’institut d’hépatologie lyonnais ce mercredi 20 mars 2024. Les chercheurs ont eu du mal à cacher leur enthousiasme quant à la récente installation du nouveau spectromètre de masse Maldi²-HiPlex. Le seul en France pour le moment.

Ce nouvel équipement, financé entièrement par la Région Auvergne-Rhône-Alpes à hauteur de 1,7 million d’euros, bénéficiera d’une part aux travaux de recherches fondamentales et d’autre part pour les applications pratiques. La découverte de nouveaux traitements nécessite d’investir dans le meilleur matériel.

Avec une dotation de 20 millions d'euros sur dix ans, cet IHU nommé EVEREST, porté par les Hospices Civils de Lyon, l’Université Claude Bernard Lyon 1, l’Inserm et le Centre Léon Bérard, et soutenu par les collectivités locales, s’ancre comme la référence française et un centre d’excellence mondial sur la recherche autour des maladies du foie. L’institut se consacre entièrement à l’innovation en matière de diagnostic et de thérapie en hépatologie où chercheurs, médecins et partenaires industriels travaillent ensemble pour amener les derniers traitements aux patients et vers la pratique clinique. 

Responsables de 17 000 décès par an en France (OMS), les maladies chroniques du foie représentent un enjeu de santé majeur, dont les travaux de l’IHU ont vocation à mieux comprendre, diagnostiquer et appréhender les causes et les symptômes, notamment, avec des interventions thérapeutiques précoces et de nouvelles classifications des maladies pour la personnalisation des traitements.

 

Mise à jour : mars 2024