Lettre d’information – avril 2022 : 3 questions à Yves Flammier

Le printemps de l’orientation, les échéances Parcoursup, les cordées de la réussite… Autant d’actions portées par la délégation régionale académique à l'insertion information et à l'orientation (DRAIO). Composé de 48 agents sur les 3 sites, ce service régional est essentiel pour porter la politique en matière d’orientation et d’insertion. Nous faisons le point avec son délégué : Yves Flammier.

Pouvez-vous nous présenter la délégation régionale académique à l'insertion et l'orientation (DRAIO) ?

La DRAIO agit dans trois grands domaines : la pédagogie de l'orientation, l'accompagnement des parcours via les procédures d'orientation et d'affectation, la lutte contre le décrochage scolaire et le développement de l'ambition. Pour chacune de ces grandes missions, un pôle de compétence est identifié (une sur chaque site académique), mais l'organisation de ces pôles est de nature matricielle, avec des agents répartis sur les trois sites de la DRAIO.

Les missions relèvent de trois niveaux : un niveau stratégique pour accompagner le déploiement des politiques nationales, régionales et académiques, un niveau pédagogique d'animation de réseaux d'acteurs (psychologues de l'éducation nationale, acteurs de l'orientation en établissement, acteurs de la lutte contre le décrochage scolaire et du développement de l'ambition des élèves, et un niveau opérationnel de gestion des procédures d'affectation des élèves, dans le second degré (Affelnet) et dans le supérieur (Parcoursup), qui comprend l'accompagnement des établissements et des usagers.

La DRAIO s’inscrit dans un écosystème académique mais également régional. Comment la DRAIO travaille-t-elle avec ses partenaires ?

Les problématiques d'orientation, d'affectation et de lutte contre le décrochage scolaire sont naturellement connectées aux questions de carte des formations, à l'ensemble des formations de l'enseignement supérieur au lycée, dans les universités ou les écoles, au développement des usages du numérique, à l'animation de différents réseaux d'acteurs. Ainsi, la DRAFPIC, la DRAES, la DRAJES, la DRANE sont des interlocuteurs réguliers voire permanents à l'interne de la région académique. Les projets et les actions concernant l'information et l'orientation, la lutte contre le décrochage scolaire font aujourd'hui l'objet de politiques interministérielles et de compétences partagées avec les collectivités territoriales - Région notamment - ainsi que d'opérateurs ou de structures à portée régionale (Agence régionale de l'orientation, CARIF-OREF, Missions locales, PJJ, etc.). Ainsi, le principe de l'action partenariale au niveau régional est très largement intégré à une grande partie de nos activités et les liens sont permanents.

Les phases d’orientation (Parcoursup, 3ème ), lutte contre le décrochage scolaire, les cordées de la réussite, le printemps de l’orientation… Nous le mentionnons en introduction. Vous menez beaucoup d’actions pour aider nos jeunes, avez-vous un retour sur ces actions ?

Pour vous donner quelques données chiffrées :

  • Parcoursup gère l'accès à l'enseignement supérieur de quelques 294 000 candidats aux formations de la région académique (3 320 formations dont près de 1 000 en apprentissage), dont 107 000 issus eux-mêmes de la région académique. En 2021, 93,7% des candidats de terminale ont obtenu une proposition d'admission.
  • Affelnet gère sur les trois académies le passage de 3ème au lycée et de seconde en première de près de 120 000 élèves, en lycée général et technologique ou en lycée professionnel.
  • Les 83 cordées de la réussite de la région académique accompagnent dans différents parcours près de 40 000 élèves de collège et de lycée, dont 75 établissements de l'éducation prioritaire et 145 collèges ruraux.
  • Le printemps de l'orientation, temps fort de l'orientation à destination des élèves de 2nde  et de 1ère  des LGT concerne potentiellement 250 000 élèves de la région académique. De nombreuses ressources ont été mises à la disposition des établissements, produites par les universités, les corps d'inspection et les partenaires régionaux, dont les branches professionnelles.

Nous travaillons également sur d’autres grands dossiers : la dynamisation de la voie technologique, la mise en œuvre de l'obligation de formation des jeunes de 16 à 18 ans, la construction de dispositifs innovants pour prendre en charge les jeunes décrocheurs, la recherche de mixité sociale à travers l'affectation...

Mise à jour : avril 2022