La recherche en Auvergne-Rhône-Alpes

Laboratoires de recherche universitaire

Logo de l'université Savoie Mont Blanc

18 laboratoires
15 000 étudiants
630 chercheurs et enseignants

 

Logo de l'université Grenoble Alpes

6 pôles de recherche
90 laboratoires
59 000 étudiants
3 100 chercheurs et enseignants

 

Logo Université de Lyon

181 laboratoires
175 000 étudiants
6 400 chercheurs et enseignants

 

 

43 laboratoires dans 6 instituts
37 000 étudiants
1 800 chercheurs et enseignants

 

La loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPR)

Les travaux de la loi de programmation de la recherche ont été initiés début 2019 par le président de la République et le Premier ministre et portés par la ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal ont abouti au vote de la loi du 24 décembre 2020.

Elle prévoit un certain nombre de dispositions pour les années 2021 à 2030 :

  • Des carrières plus attractives
  • Des moyens inédits pour la recherche (au moins 3% du PIB) : 25 milliards d'euros de plus sur 10 ans
  • Diffusion de la recherche dans l'économie et la société
  • Simplifications pour les personnels, les laboratoires et les établissements
  • Des mesures concernant les étudiants et les formations (cordées de la réussite, TMM, mixités...)

Chaires de professeur junior

Depuis cette année, la loi de programmation de la recherche permet aux universités une nouvelle voie de recrutement afin de recruter des jeunes chercheurs scientifiques. Ce contrat de droit public permet d'accéder, à l'issue d'une période maximale de 6 ans, à une titularisation dans un corps de professeur d'université ou de directeur de recherche.

Les conditions : 

  • 20% des recrutements autorisés dans le corps de directeur de recherche.
  • 15% des recrutements autorisés dans le corps de professeur d'université.
  • 25% lorsque le nombre de recrutements autorisés dans le corps concerné est strictement inférieur à cinq.

Le financement pour chaque CPJ est estimé à 200 000 euros sur trois ans.

Repyramidage

Afin de rendre les carrières plus attractives, la loi de programmation de la recherche (LPR) engage un mouvement de revalorisation salariale qui touche toutes les fonctions - chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs, techniciens, administratifs, personnels des bibliothèques : l'accord Rémunérations et carrières 2021-2030.

La programmation de la recherche prévoit, tout au long des sept prochaines années 2,5 milliards d'euros d'indemnités supplémentaires dont 644 millions d'euros d'ici 2027 (par sept tranches annuelles de 92 millions d'euros) consacrés à une revalorisation indemnitaire permettant de faire converger vers le haut les corps de la recherche et de l'enseignement supérieur. 

3 opérations de repyramidage et de requalification sont prévues : 

Enseignants-chercheurs : 

L'objectif est de rapprocher le pyramidage des corps d'enseignants-chercheurs et de chercheurs. Les corps d'enseignants-chercheurs et assimilés comptent 15 300 professeurs des universités (PR) et 33 800 maîtres de conférences (MCF). L'objectif est de porter le nombre des professeurs à un socle minimal de 18 000 personnes et de se rapprocher d'un ratio 40% PR / 60% MCF.

→ 2 000 intégrations supplémentaires de maîtres de conférences dans le corps des professeurs des universités.

→ Multiplication par quatre la première vague de repyramidage afin de permettre à 800 maîtres de conférences supplémentaires d'accéder au corps des professeurs des universités avant la fin de l'année 2022.

Chercheurs : 

→ 1 250 possibilités de promotions supplémentaires afin de rétablir de l'équité en comparaison des enseignants-chercheurs.

→ Repyramidage des grades terminaux révisé à la hausse. 

→ Grille indiciaire des chargés de recherche hors-classe prolongée à la hors échelle B par l'instauration d'un échelon exceptionnel contingenté à 10% des effectifs du corps.

→ L'accord permettra notamment de revaloriser la prime de recherche et d'enseignement supérieur et la prime de recherche à 6 400 euros par an contre respectivement 1 260 euros et 990 euros aujourd'hui.

ITRF : 

→ Requalifier 4 650 emplois de la filière ITRF afin de renforcer les équipes dans les laboratoires tout en offrant à ces agents de meilleures perspectives de carrières.

Science et société : Feuille de route ministérielle et label SAPS

Objectif prioritaire de la loi de programmation de la recherche (LPR), le développement des interactions entre sciences, recherche et société revêt un double enjeu : nourrir le débat démocratique et appuyer les décisions publiques et permettre à chacun de comprendre le monde qui l'entoure et d'y prendre part.

Ces engagements s'incarnent aujourd'hui dans la "feuille de route" mise en place par le ministère cette année.

  • 3 millions d'euros sont alloués au niveau national pour soutenir l'émergence de nouveaux projets dont 2,6 millions d'euros pour la mise en place du réseau national.
  • 1% du budget ANR dédié au financement pérenne du dialogue entre science, recherche et société.
  • Le soutien du PIA 4 dans le cadre de l'appel à projets "Excellences sous toutes ses formes"

Un nouveau label avec des moyens seront délibérés aux sites universitaires qui satisferont les critères suivants : 

  1. Un engagement stratégique porté par l'équipe de gouvernance du site
  2. Une diversité d'actions, un socle commun
  3. Un partenariat fort avec les professionnels du territoire
  4. Une démarche d'auto-évaluation.

L'objectif est de constituer un réseau d'établissements engagés dans la structuration de cette politique publique.

→ Label attribué pour 4 ans avec une dotation forfaitaire attribuée pour la mise en place des actions.

En région AURA, 3 sites sont candidats à l'obtention de ce label dès 2021 : Université Clermont Auvergne (UCA), Université Lumière Lyon 2, et l'université Grenoble Alpes (UGA). Résultat connu à la fin de l'année. 

Préservation de l'emploi R&D

Afin de préserver l'emploi dans le contexte de crise sanitaire et économique difficile mais également pour renforcer les liens entre la recherche publique et le secteur privé, 300 millions d'euros du plan France Relance sont dédiés à la sauvegarde des emplois de R&D dans les entreprises.

La mesure vise à répondre à quatre grands objectifs :

  • soutenir l'effort d'investissement des établissements et des entreprises dans la recherche collaborative,
  • contribuer à la préservation et à la montée en compétence des personnels de R&D,
  • contribuer à l'acculturation entre recherche publique et recherche privée par des échanges de personnels,
  • soutenir l'emploi des jeunes diplômés

Dans le cadre d'un contrat de recherche collaborative entre une entreprise et une structure à but non-lucratif ayant une activité de recherche, l’Etat prend en charge une partie de la rémunération des personnels de R&D qui sont affectés à cette collaboration : 

  • Action 1 : salariés d'une entreprise accueillis à temps partiel au sein d'un laboratoire de recherche,
  • Action 2 ; salariés d'une entreprise s'engageant dans une formation doctorale réalisée à temps partiel dans un laboratoire de recherche,
  • Action 3 : jeunes diplômés de niveau master embauchés par un laboratoire de recherche et accueillis à temps partiel en entreprise,
  • Action 4 : jeunes docteurs embauchés par un laboratoire de recherche et accueillis à temps partiel en entreprise

Le cursus conduisant au diplôme national de master est un cursus de 4 semestres (donc sans sélection intermédiaire) qui doit donc pouvoir reposer sur un processus de recrutement à l'entrée dans le cursus.

Tout titulaire du diplôme national de licence (DNL) qui le souhaite doit se voir proposer une poursuite d'étude dans un cursus conduisant à un diplôme du second cycle.

21 millions d'euros ont été notifiés pour la région Auvergne-Rhône-Alpes dont 4,5 millions d'euros à engager en 2021. Une quinzaine d'établissements ESR des quatre sites, et les grands organismes de recherche, sont concernés. Les entreprise concernées peuvent être des grands groupes mais la mesure semble avoir beaucoup bénéficié aux PME du territoire.

 

Mise à jour : mars 2022