Cérémonie à la borne de Verdun pour commémorer la bataille de Verdun, le 8 novembre 2023 à Lyon

Près de 100 élèves se sont rassemblés place Carnot devant la borne de Verdun, réplique de la borne de la voie sacrée. Le lycée Carnot, l’école A. Briand, le collège R. Dufy et la chorale du collège G. Rosset ont commémoré l’héroïsme et le sacrifice de tous les combattants de la bataille de Verdun.

La bataille de Verdun, ce sont 300 jours et 300 nuits d’horreur du 21 février au 21 décembre 1916 durant lesquels se sont affrontés 2,3 millions de soldats français et allemands.

La lecture d’une élève du collège Raoul Dufy nous a rappelé que les 300 jours qui font de Verdun la bataille la plus longue de la première guerre mondiale sont emblématiques de la guerre d’usure. Une guerre où la voie sacrée qui relie Bar-le-Duc à Verdun était le seul cordon qui permettait à 3500 camions par jour, soit un toutes les 14 secondes, d’assurer la relève et le ravitaillement en munition.


Deux élèves du lycée Edouard Herriot ont lu avec émotion une lettre d’un poilu adressée à son épouse. Cette lettre décrivait ce qu’il vivait, la peur et la mort qui planait sur eux, sous un déluge d’obus toutes les 15 secondes.


Saluons l’engagement d’une élève porte-drapeau du lycée Edouard Herriot qui a rendu hommage, par sa présence aux côtés des anciens, à la Nation française, aux combattants et aux disparus, pour défendre la liberté qui est la nôtre aujourd’hui.

Lors de la cérémonie, l’Interprétation de la chanson Nos rêves volés par la chorale du collège Gabriel Rosset et les élèves de CM2 de l’école Aristide Briand nous a montré que dans la mémoire collective Verdun n’est pas une bataille comme une autre : c’est la grande bataille qui a profondément marqué les vivants. Les survivants diront : « Qui n’a pas fait Verdun n’a pas fait la guerre ! ».

De nombreuses personnalités ont assisté à la cérémonie et la présence du consul général d’Allemagne a témoigné de la réconciliation franco-allemande et de l’amitié entre nos deux pays. La cérémonie s’est clôturée par La Marseillaise, chantée en langue des signes.

 

Lazare Ponticelli, le dernier poilu qui s’est éteint le 12 mars 2008, avait, avec ses camarades, fait cette promesse : "Quand nous montions à l'assaut, nous nous disions : Si je meurs, tu penseras à moi." Qu’elle résonne encore aujourd’hui comme un message de paix !  

 

 

Linda Dugrip
chargée de mission Mémoire, citoyenneté et commémorations
à la Délégation Académique aux Arts et à la Culture
 

 

Mise à jour : novembre 2023