Les élèves de 2nde6 du lycée La Martinière Diderot ont présenté vendredi 8 avril le travail élaboré au cours d’une semaine banalisée (5 journées de 6h) consacrée à un projet pluridisciplinaire autour de la danse, la littérature et les arts plastiques.

Les mots de l’écrivain Marc-Alexandre Oho Bambe, son récit Les Lumières d’Oujda, et la danse de Julie Charbonnier se sont mêlés pour donner à voir et à écouter un parcours dansé, littéraire et graphique où chacun a pu exprimer ce qui est « son chez-soi ».

Le travail développé autour du roman a généré un thème fort et fédérateur pour les élèves : quel est son chez-soi ? Où est son véritable chez-soi ?

Les idées de tous, les échanges et les multiples propositions ont permis de construire une déambulation dansée à travers le lycée intitulée « Danser les mots », L’espace de la chambre était largement appréhendé. Des silhouettes en carton représentant les corps des élèves ont été le réceptacle des propositions écrites lors d’ateliers d’écriture, de dessins, de prolongements artistiques et d’illustrations des ressentis du corps, sollicité parfois de façon inattendue par la danse.

Les élèves ont dansé dans un espace délimité, une modélisation de leur chambre. Les musiques et les sons du « chez soi » ont également envahi l’espace et les corps pour restituer une œuvre commune mais qui résonnait pour tous de façon très personnelle.

Des passages du récit Les Lumières d’Oujda ont été interprétés par les corps et les mouvements qui traduisaient de façon subjective et émouvante chaque mot de l’auteur.

En proposant ce « parcours dansé du lecteur », le Centre Chorégraphique National de Rillieux et les enseignantes (de Lettres et Documentalistes) ont souhaité encourager la découverte de la création contemporaine, aussi bien chorégraphique que littéraire, auprès des lycéens.

Vivre le temps d’une semaine banalisée au rythme d’un projet aussi fédérateur, a embarqué le groupe classe dans un enthousiasme total.

Un grand merci à Julie Charbonnier, formidable danseuse et pédagogue, qui a su emporter l’adhésion de tous.

Ce projet a été co-financé par la DAAC, la DRAC et l’établissement.

Laurence Favet, professeure de Lettres modernes
Domiane Sigaud, professeure documentaliste.